A temps partiel

Quand on retourne au boulot, des mois, voire des années après, on reprend rarement à plein temps. On peut y aller progressivement. Pour ma part, j’ai réussi à négocier 50%, puis 80%. A 80%, je me suis aperçue qu’outre être mal payée, je travaillais souvent plus. Etant cadre au forfait, j’ai repris à plein temps et je vais à mon rythme. Mais il faut négocier. Si l’employeur est obtus, il y a les syndicats, le CHST, le médecin du travail et surtout un bon médecin généraliste, car in fine, c’est lui qui décide.
Ce qui est pénible, c’est que les collègues (et d’autres personnes de votre entourage) oublient très rapidement d’où vous venez. Il faut souvent leur rappeler. Expliquer les séquelles, la fatigue, l’irritabilité, enfin toutes les séquelles.
L’organisme dont il faut se méfier, c’est la sécu. Désolée…Au bout d’un certain temps – dans mon cas, c’était après un an et demi de temps partiel – ils ont voulu me coller en incapacité. Sans être capables de m’expliquer pourquoi, ni comment. Après que j’eus beaucoup râlé, on m’a dit que c’était pour que mon temps partiel puisse durer à vie. Je suis consciente que cela peut être utile. Mais il faut se méfier. Car ils se précipitent. Et à mon avis, c’est une histoire de fric. Il faut encore se battre, et pas tout seul. Pour ma part, j’ai évité ce combat en retournant à plein temps. Mais si je n’avais pu trouver cette issue, c’est carrément  une assoc ou un avocat, soit les deux, que j’aurai sollicité.

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